Après une longue période de diminution des besoins en produits sanguins labiles, la situation s’est inversée depuis 2001. Les besoins ont alors augmenté de manière constante jusqu’en 2007, sur un rythme de 2 à 3 % par an, avec une accélération ces dernières années (+ 5 % en 2007).
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Des stocks en diminution
Malgré les efforts déployés, le niveau global des stocks se réduit. Le délai de stock est ainsi passé de 12 jours à 10, voire 7 en cas période de crise. Pendant les vacances, durant les épidémies de gastro-entérite ou de grippe, les donneurs sont en effet moins importants, ce qui entraîne une nette diminution des stocks puisque les besoins en produits sanguins sont, eux, constants. Auparavant épisodiques, ces périodes de tension sont devenues récurrentes. Aujourd'hui le risque de pénurie n’est plus théorique mais réel et constant.
Des objectifs accessibles
Pour assurer une parfaite autosuffisance, il faudrait être en permanence à 12 jours de stock. Rappelons que les globules rouges ne se conservent que 42 jours : d’où l’importance de donner régulièrement son sang. Pour répondre à l’augmentation de la demande de produits sanguins avec les mêmes exigences de qualité et de gestion, il faudrait ainsi recueillir 175 000 à 200 000 dons supplémentaires par an. Pour cela, il faut donc conquérir de nouveaux donneurs et également augmenter le nombre de dons par donneur.
Où donner ?
Ils vous disent merci... 'ils' peuvent être vous, vos enfants... alors donnez !!!
Virginie
« Le seul mot qui me vient à l’esprit est simplement merci ! Merci à vous, donneur de sang, qui allez peut-être lire ces lignes et qui m’avez sauvé la vie, le 29 décembre dernier. Ce jour-là, je suis partie à la maternité pour aller donner naissance à ma petite Coline. Tout a basculé : hémorragie de la délivrance. Les médecins ont pratiqué une embolisation et j’ai été transfusée de 11 poches de concentré de globules rouges, 6 poches de plasma, 1 concentré de 6 unités plaquettaires, et 2 de clotagène (médicament dérivé du sang). Sans cette transfusion, je ne serai plus là aujourd’hui. Même si on se sait mortel, on pense toujours que ce genre d’accident de la vie ne peut pas nous arriver. Comment aurai-je pu imaginer frôler la mort en donnant la vie ? Ce bonheur d’être vivante, je vous le dois à tous, vous qui venez généreusement, anonymement, offrir votre sang. Puisse mon témoignage encourager d'autres personnes à venir faire ce geste. »
« Le seul mot qui me vient à l’esprit est simplement merci ! Merci à vous, donneur de sang, qui allez peut-être lire ces lignes et qui m’avez sauvé la vie, le 29 décembre dernier. Ce jour-là, je suis partie à la maternité pour aller donner naissance à ma petite Coline. Tout a basculé : hémorragie de la délivrance. Les médecins ont pratiqué une embolisation et j’ai été transfusée de 11 poches de concentré de globules rouges, 6 poches de plasma, 1 concentré de 6 unités plaquettaires, et 2 de clotagène (médicament dérivé du sang). Sans cette transfusion, je ne serai plus là aujourd’hui. Même si on se sait mortel, on pense toujours que ce genre d’accident de la vie ne peut pas nous arriver. Comment aurai-je pu imaginer frôler la mort en donnant la vie ? Ce bonheur d’être vivante, je vous le dois à tous, vous qui venez généreusement, anonymement, offrir votre sang. Puisse mon témoignage encourager d'autres personnes à venir faire ce geste. »